Thiak-thiak, Vente en ligne, vigile etc… des alternatives pour ne pas chômer

La lutte contre le chômage constitue une préoccupation majeure pour les gouvernements, en particulier dans les pays en développement. Plusieurs études ont montré que le chômage a un effet négatif et significatif sur l’inflation, la croissance économique ainsi que les investissements directs étrangers.
Par ailleurs, une situation de chômageendémiquepeut conduire à la délinquanceet l’insécurité et par ricochet à la pauvreté.
Aux yeux des Sénégalais, le manque d’emplois des jeunes est la principale cause de la hausse de l’insécurité et de la délinquance dans le pays.
Dans son plan de développement national, le gouvernement du Sénégal s’est engagé àcréer chaque année 100.000 à 150.000 emplois décents, productifs et rémunérateurs à travers la promotion des investissements publics à haute intensité de main-d’œuvre et l’amélioration du suivi du marché du travail.
Ainsi, l’emploi occupe une place importante dans le programme du gouvernement actuel pour répondre aux attentes des Sénégalais.Toutefois, il subsiste des défis à relever dans ce domaine.
Se voyant prendre de l’âge, étant des soutiens de familles, certains jeunes se lancent dans l’auto-entreprenariat; mais lesquels?
Les « Thia-Thiak » ou moto-taxi: Le Thiak-Thiak est devenu un business florissant pour les jeunes qui en font une activité quotidienne. Happé par le chômage et les difficultés à trouver un travail, des jeunes dakarois se convertissent de plus en plus en conducteurs de Thiak-Thiak, communément appelés motos-taxis ou Jakarta dans les régions où le phénomène est déjà une réalité depuis fort longtemps. Ils s’adonnent à des livraisons à l’intérieur de la grande capitale et sa banlieue. Les ronds-points et quelques places publiques sont les lieux de rencontre/arrêts. Tôt le matin, ils se réunissent dans ces places habituelles, attendant le coup de fil ou un potentiel client pour démarrer la journée. Entre temps ils proposent leurs services à des passants qui se rendent dans des localités isolées, enclavées où les voitures ont du mal à accéder. Sous ce soleil ardent de lundi, un élément de Sud Quotidien effectue a fait immersion dans ce «business», notamment au rond-point Liberté 6 où les Thiak-Thiakmen sont visibles partout ou presque.
Parmi ces jeunes on trouve toutes les catégories dont des étudiants ou même des diplômes qui n’ont pas trouver de place dans le monde professionnel.
Autre alternative pour ne pas chômer, la vente en ligne; Crèmes pour le corps et masques pour les cheveux et autres produits depuis quelques temps les sénégalais achètent presque tout tout sur internet pour éviter les embouteillages de Dakar. « Ça m’évite de me déplacer, je vois ce dont j’ai besoin et je fais mon achat. Et à un prix moins exagéré que les autres et si c’est le même prix au moins tu ne paies pas le taxi. Donc c’est pratique et ça se développe de plus en plus. » Nous dit une cliente.
Si ce commerce fait l’affaire des clientes, c’est aussi un moyen de subsistance de beaucoup de personnes, la plupart diplômées sans emplois mais parfois des travailleurs pour combler des « trous ».
Même si la pratique semble simple, c’est pas aussi facile pour certains qui ont du mal a trouver un financement pour démarrer.
Le chômage est très senti au Sénégal et les jeunes ne restent plus les bras croisés, ils sont des vigiles, des employés de maisons, des femmes de ménage, des restauratrices etc… avec au minimum un Licence ou un Master.

SSD

Laisser un commentaire