Paris : des sénégalais disent oui à l’appel de Ousmane Sonko

Ce weekend, à Paris, des sénégalais de la diaspora ont manifesté à l’appel du parti de l’opposant Ousmane Sonko. Affichant des slogans ‘‘ Macky dictateur’’

Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), veulent à tout prix empêcher le président Macky Sall de briguer un troisième mandat au Sénégal. A cet effet, le professeur Moulaye Aidara, explique sa vision du Sénégal :  » le Sénégal est un pays qui a montré à la face du monde que c’est un pays démocratique, qui a choisi la démocratie comme concept où il y a eu deux alternances politiques. » A -t-il expliqué. Et de poursuivre ‘‘ l’heure est à la mise d’un Etat Fort, maître de son destin. Aujourd’hui, on a envie de pays démocratiques qui prennent en charge leurs destins et le destin de leur jeunesse pour que les jeunes ne soient plus obligés aujourd’hui de prendre le bateau pour venir en Europe, en France. ». A -t-il martelé le professeur .

Pour lui, « Peut-être qu’aujourd’hui, on n’a plus envie de parler de néo-colonialisme, de France-Afrique, on en a marre, les Français en ont marre, les Africains en ont marre. Aujourd’hui, on a envie de pays démocratiques qui prennent en charge leurs destins et le destin de leur jeunesse pour que les jeunes ne soient plus obligés aujourd’hui de prendre le bateau pour venir en Europe, en France. »

A cette occasion, les manifestants ont aussi rappelé les noms de membres détenus en prison au Sénégal. Selon eux, aux moins plus de 102 de ses membres sont détenus pour délits d’opinion. Ont -ils fait savoir. Avant de dénoncer les ‘‘dérives autoritaires’’ du régime de Macky Sall. ‘‘Des hommes politiques sont mis en prison à chaque fois qu’ils parlent. Ousmane Sonko, en tout cas, il y a une vraie cabale contre lui. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse en tout cas, on lui met des bâtons dans les roues, on sait très bien où ils veulent en venir. Ils veulent l’empêcher de se présenter en 2024, et ça, les Sénégalais ne l’accepteront pas! « , s’indigne le professeur.

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