Ousmane Sonko pose ses conditions : « Je répondrai à la justice le 23 mai si… »

Le procès de l’affaire Sweet Beauty, ouvert hier devant la chambre criminelle de Dakar, a été renvoyé au 23 mai. Le président de la chambre, Hippolite Ndèye, a expliqué sa décision en invoquant la loi, qui stipule que les débats ne peuvent pas commencer moins de trois jours après l’interrogatoire d’identité de Ndèye Khady Ndiaye, qui a eu lieu lundi dernier.

Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire de l’institut Sweet Beauty où Ousmane Sonko est accusé d’avoir violé et menacé de mort Adji Sarr, est poursuivie pour incitation à la débauche et complicité de viol, entre autres chefs d’accusation. Bien que Ndèye Khady Ndiaye ait assisté à l’audience d’hier, tout comme son ancienne employée Adji Sarr, le principal accusé de l’affaire, Ousmane Sonko, brillait par son absence. L’un de ses avocats affirme que cette absence ne signifie pas que son client met en pratique son récent appel à la désobéissance civile.

Dans une interview accordée aux Échos, l’avocat soutient que le président de Pastef respecte l’institution judiciaire, mais proteste contre les violations de ses droits en refusant de se présenter. Il annonce également que s’il est assuré que ses droits seront respectés, il se présentera à l’audience du 23 mai. L’avocat, qui a préféré rester anonyme, souligne trois violations présumées des droits de son client. Tout d’abord, la violation manifeste de sa liberté de mouvement garantie par la Constitution, en référence au bouclage du quartier Keur Gorgui chaque fois qu’il est convoqué par la justice.

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