Mbour : elle surprend son mari de 67 ans entre les jambes de sa fille de 13 ans

Mardi 18 mai, veille de la Tabaski, Astou Maréna manque de tomber dans les pommes. Cette deuxième femme d’un mariage polygame voit son mari de 67 ans, Lamine Sagne, presque nu, en califourchon sur sa petite fille L. Mb, âgée seulement de 13 ans.

Cette fillette, issue d’un premier mariage de la dame, avait la robe relevée jusqu’au ventre et ne portait pas de culotte. D’après L’Observateur, qui rapporte cette rocambolesque affaire qui a secoué le quartier ONCAD de Mbour, Astou Maréna ameute les autres membres de la famille.

Pour éviter que le scandale soit ébruité, le mis en cause tente de retenir son épouse dans la chambre. Et pour se tirer d’affaire, Lamine Sagne affirme qu’il vérifiait des boutons qui seraient apparus sur les parties intimes de sa belle-fille.

Astou Maréna conduit son enfant à l’hôpital Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour. Le gynécologue conclut à une perte ancienne de l’hymen. Munie du dossier médical, la dame porte plainte contre son mari à la Brigade de recherches de Saly.

Ce dernier a été jugé vendredi dernier devant la chambre criminelle de Mbour. À la barre sa belle-fille, comme lors de l’enquête préliminaire, a confirmé que Lamine Sagne a abusé d’elle. Et que son cauchemar a duré trois ans.

L. Mb détaille que son beau-père profitait des absences de sa mère pour entretenir avec elle des relations sexuelles. La victime soulignera que le mis en cause lui montrait au préalable des vidéos pornographiques stockées dans son téléphone et la menaçait avec une arme pour lui imposer le silence.

Les enquêteurs ont trouvé les images en question sur le téléphone du sexagénaire et découvert que l’arme en question était factice.

Lamine Sagne a balayé les accusations. Affirmant que son épouse a monté contre lui cette histoire. À propos de l’arme, il dira que c’était pour dissuader d’éventuels voleurs. Au sujet des vidéos pour adulte, l’accusé soulignera qu’il les visionnait avec sa deuxième épouse.

Le juge l’a condamné à dix ans ferme, conformément au réquisitoire du parquet.

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