MAMADOU LAMINE DIALLO DE TEKKI SUR LE SYSTÈME DE SANTÉ DU SÉNÉGAL

Dans sa ‘’questekki’’ rendue publique hier, Mamadou La- mine Diallo a d’emblée signalé que «le Polytechnicien Tidiane Thiam a rappelé dans une vidéo que vous pouvez posséder des ressources naturelles, sans le savoir, ou sans connaître leur utilité, ou com- ment les exploiter. Aussi, ce qui est important, c’est la formation et le capital humain. Ce que veut dire Tidiane Thiam, c’est que pour transformer les ressources naturelles en capital naturel, il faut du capital hu- main et du capital technique.» Une occasion pour dire qu’il a souvent «rappelé que c’est la combinaison du capital naturel, du capital technique, du capital humain et du capital social qui permet la production de biens matériels. Ces différents capitaux n’ont pas la même importance.» Selon Mamadou Lamine Diallo, «le capital naturel a ceci de particulier qu’il génère des rentes financières importantes, redistribuées sous forme de royalties et autres distributions de re- venus. Les présidences à vie se nourrissent de ces rentes. Voilà pourquoi Macky Sall veut faire du Sénégal un émirat gazier.» Poursuivant, il ajoute que «le pouvoir a mis en relief ses goûts de luxe re- foulés, avion présidentiel à 60 milliards environ, appartements de luxe à sa disposition à Paris et à New-York ainsi que des voitures de luxe, des montres de continuer cette vie de luxe, car le marque valant des centaines de vrai travail présidentiel est dur, millions de nos francs. Macky il est forcément limité dans le Sall est accroché au luxe. Il veut temps par définition.» Par ailleurs, revenant sur le système sanitaire sénégalais, le président du mouvement Tekki et député à l’Assemblée nationale, assène :«en dehors de ce que je pense de la gouvernance politique prédatrice de Macky Sall, je voudrais pointer du doigt un aspect important de ce fait, pour les choix économiques. Car, dans le fond, l’affaire survient après l’incendie déclaré dans la maternité de l’hôpital Mame Abdou de Tivaouane, qui pose a priori, en attendant l’enquête de l’IGE, un problème d’infrastructures, de personnel et de management. Dans le jargon économique, un problème de capital technique et de capital humain.»