L’investiture de Sonko interdite par le Gouverneur, PASTEF réagit
Le secrétaire national à la communication du parti Pastef El Malick Ndiaye a réagi suite à l’interdiction de l’investiture de Ousmane Sonko par le Gouverneur.
Le parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) avait initialement retenu la date du samedi 15 juillet 2023 pour investir son leader Ousmane Sonko pour la Présidentielle du 25 février prochain. Cependant, le gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a interdit cette manifestation pour risque de troubles à l’ordre public.
Une décision qui a fait réagir El Malick Ndiaye qui rappelle que « le stade est un lieu fermé. » Il ajoute : « Nous avons convié le PEUPLE à une investiture et non à des manifestations. »
« Si aucun parti n’a plus le droit d’investir son candidat dans ce pays, il faut le notifier clairement« , conclut El Malick Ndiaye qui répond ainsi au communiqué du Gouverneur de Dakar.
Ci dessous l’intégralité de Al Hassan Sall !
« Le Gouverneur de la région de Dakar informe les populations que des personnalités politiques se réclamant du parti « PASTEF » ont introduit auprès de préfets et sous-préfets de la région de Dakar, des déclarations de rassemblements sur la voie publique, envisagés les 15 et 16 juillet 2023.
Ces projets de rassemblements font suite à une déclaration du leader de ce parti, largement relayée par la presse, promettant entre autres, « d’installer le chaos dans le pays ».
De plus des appels diffusés à travers les réseaux sociaux, invitent les sympathisants de cette formation politique à investir d’ores et déjà les grands marchés de Dakar et les principaux axes et lieux habituels de rassemblement.
Or, répondant à un appel à manifester du même responsable politique au début du mois de juin 2023, des individus s’étaient attaqués à des biens publics et privés, des commerces et autres installations dont le seul tort des propriétaires, était de chercher à gagner leur vie à la sueur de leur front à travers les investissements consentis.
Aujourd’hui que le calme est revenu, des indices font croire que ces rassemblements constituent de réels risques de troubles à l’ordre public ; ce d’autant plus que des acteurs de camp opposé ont également introduit des déclarations de rassemblements par endroits.
Fidèles à leur posture d’anticipation et de veille, les autorités administratives concernées, ont, conformément à la loi, interdit les rassemblements en question ainsi que ceux prévus par les entités adverses, et, instruit les Forces de Défense et de Sécurité à prendre les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre, et préserver la paix et la quiétude » .