Libération immédiate et sans condition de Pape Alé, la CAP maintient le cap

Ceux qui pensaient que le combat pour la libération de Pape Alé Niang s’était ramolli n’ont qu’à déchanter. A travers la Cap (Coordination des Associations de Presse), les journalistes et professionnels des médias sont plus mobilisés que jamais pour qu’il soit libéré immédiatement et sans condition aucune. Pour preuve, le Conseil des Médias, le troisième du genre qui s’est tenu ce mercredi 4 janvier dans l’enceinte de la Maison de la Presse « Babacar Touré ». Devant une assistance beaucoup plus nombreuse que lors des deux premiers rassemblements, les responsables de la Cap, visiblement ragaillardis et satisfaits du niveau de mobilisation, ont affiché la volonté de poursuivre sans relâche le combat pour la libération du journaliste d’investigation. D’autant qu’ils ont enregistré ce mercredi des renforts de taille à travers la présence d’identités remarquables du monde des médias tels que les doyens Mademba Ndiaye, Mamadou Biaye, Demba Ndiaye et autres Diatou Cissé. Sans oublier la présence de personnalités comme Seydi Gassama d’Amnesty international, d’Alioune Tine d’Africa Jom Center et Jacques Habib Sy, entre autres. Tout ce beau monde a plaidé pour la libération sans condition de Pape Alé Niang. Mieux, la mobilisation sera maintenue et ira crescendo les prochains puisqu’il est prévu une veillée nocturne à la Maison de la Presse ce vendredi, suivie d’un sit-in devant l’hôpital Principal où est interné Pape Alé Niang.

 

Demba Ndiaye

« Faire en sorte que les autorités aient des urticaires en passant devant la Maison de la Presse »

Pour Demba Ndiaye, un combat comme celui pour la libération de Pape Alé Niang doit d’abord se gagner au plan visuel. Et pour ce faire, il n’y a pas mille et une solutions, selon lui. Déplorant l’absence d’affiches appelant à la libération de PAN à l’intérieur, à la devanture et au fronton de la Maison de la Presse, il a invité la Cap à y pallier. Il convient selon lui à faire en sorte que l’édifice soit placardé d’affiches et de messages appelant à la libération du journaliste afin que les autorités aient son emprisonnement dans la conscience à chaque fois qu’elles passeront devant la Maison de la Presse. D’autant qu’elles empruntent tous les jours la corniche. « Je n’ai rien contre les affiches de Leral qui occupent tout le mur de la Maison de la Presse, mais faisons en sorte qu’elles soient remplacées par d’autres appelant à la libération de Pan afin que les autorités aient des urticaires à chaque fois qu’elles empruntent la corniche ».

 

Diatou Cissé

« Quand quelqu’un se noie, il faut d’abord penser à le sauver avant de savoir ce qui l’a mis là »

 

Connue pour son franc-parler, l’ancienne Secrétaire générale du Synpics Diatou Cissé a déploré ce qu’elle considère comme une absence de solidarité de la part de certains confrères vis-à-vis de Pape Alé Niang. En l’occurrence, ceux-là qui cherchent à briser l’élan de solidarité en, reprochant directement ou indirectement sa façon de faire. « Quand quelqu’un se noie, on ne cherche pas à savoir s’il est un agresseur ou un voleur. Il faut d’abord penser à le sauver avant de savoir ce qui l’a mis là et qui est-il vraiment », a-t-elle martelé. A bon entendeur…

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