Le Cudis demande la levée du blocus autour du domicile de Ousmane Sonko
Comme en mars 2021, le Cadre Unitaire de l’Islam (CUDIS) a entrepris des actions allant dans le sens de maintenir la stabilité et la paix dans le pays. Dans un communiqué parvenu à Seneweb, le CUDIS affirme avoir multiplié, ces dernières semaines, des rencontres avec les Khalifes généraux et les responsables politiques. Afin de maintenir cette accalmie notée depuis le 04 juin, le Cudis demande la levée des barricades à la cité Keur Gorgui.
Voici en intégralité le communiqué du CUDIS.
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a observé avec un grand regret l’ampleur et la gravité des violences qui ont marqué notre cher pays du 01 au 03 juin. Ces violences ont bien malheureusement généré plus d’une quinzaine de morts, majoritairement des jeunes à la fleur de l’âge qui représentaient l’espoir de leur famille.
Le CUDIS présente ses condoléances à toutes les familles éplorées ainsi qu’à toute la nation qui perd des symboles de ses forces vives à qui elle devait pourtant protection et accomplissement. Le CUDIS souhaite également aux blessés une rémission totale et aux impactés psychologiques, sociaux, économiques et politiques une grande capacité de résilience.
Poursuivant son objectif de sauvegarder par tous les moyens la paix et l’exceptionnalité du vivre ensemble, le CUDIS a multiplié ces dernières semaines les rencontres et discussions avec nos vénérables khalifes généraux et les acteurs politiques de tous bords.
Le CUDIS se réjouit de l’accalmie observée et recommande à tous les acteurs de poursuivre les efforts dans le sens de la décrispation amorcée et l’apaisement du climat politique.
Dans cette optique, il invite le Gouvernement à :
1. Lever le blocus autour du domicile de l’opposant Ousmane Sonko ;
2. Entreprendre toutes actions allant dans le sens de favoriser des discussions sincères, inclusives et constructives.
Ces actions contribueront sans nul doute à faciliter les démarches entreprises pour renouer les fils du dialogue entre tous les acteurs, sous la houlette des chefs religieux et de toutes les bonnes volontés impliquées dans la médiation.