Gamou de Tivaouane et de Médina Baye : Une alerte maximale sur l’épidémie du Mpox

Le Gamou de Tivaouane et de Médina Baye sera le célébré le 15 septembre prochain. Ces évènements drainent des milliers de talibés venus des différentes localités du pays, de la diaspora et des pays voisins. Seulement que cette année, le Gamou se tient dans un contexte particulier lié à l’apparition de la variole du singe ou Mpox dans certaines régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre notamment en Guinée un pays voisin. Et pour parer à toute éventualité un dispositif est de mise, à en croire, Dr Boly Diop, le responsable de la surveillance épidémiologique. «Quand la maladie a été déclarée d’urgence sanitaire le 14 août 2024 ; le 23 du même mois il y avait le Magal de Touba. Et un dispositif particulier avait été mis en place pour détecter de façon précoce les cas. Et le même dispositif va être reconduit au niveau des foyers religieux pour le Gamou de Tivaouane et celui de Médina Baye, les jours à venir», assure Dr Diop. Ce dernier fait savoir que depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du Mpox comme une urgence par l’OMS, le Sénégal a notifié 53 cas suspects qui ont été testés au laboratoire et tous ces cas sont revenus négatifs. Il affirme qu’au Sénégal, il n’y a pas eu de cas Mpox confirmés, mais un dispositif est mis en branle pour que les acteurs du système renforcent la surveillance. Mais aussi renforcent la communication pour que les populations aient le maximum d’informations par rapport à cette épidémie. Par rapport au cas confirmé enregistré en Guinée, un pays frontalier du Sénégal, il soutient que cet aspect a été pris dans le plan d’actions incident. «Le dispositif est accéléré pour l’ensemble des activités de préparation pour permettre au pays d’être à niveau optimale. Des dispositifs ont été mis sur les points d’entrées notamment les aéroports et les frontières terrestres pour traquer et tester tous cas. Mieux, tous les hôpitaux qui vont prendre en charge les patients au cas où il y a des cas ont été identifiés», rassure Dr Boli Diop.

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