Awa Gaï Tfm : ​​ »Mon ex-mari m’a frappée, j’ai perdu mon bébé à 7 mois de grossesse »

Qui le croirait ? Awa Gaï, animatrice beauté TFM, victime de violences conjugales. Dans une interview accordée à L’Obs, elle a raconté l’étonnante histoire de sa première famille.

« J’ai subi des violences conjugales. Mon ex-mari, mon premier amour, m’a frappée à plusieurs reprises. Il m’a surprise à travailler devant mes collègues à la télé pour m’humilier. Il m’a fait choisir entre le ménage et le travail. Il y a beaucoup de pression », a-t-elle dit.

« Parallèlement, je suis tombée à nouveau enceinte. J’ai perdu mon bébé à 7 mois de grossesse à cause de ses attaques à répétition. J’ai finalement repris mes esprits et je me suis dit, pas question que j’abandonne mon travail dans un tel état d’esprit ». maison instable. J’ai essayé pendant 6 mois et je n’étais pas content. Il a fait de son mieux pour changer ma façon de m’habiller et je suis devenu une personne différente. J’ai commencé à le craindre. »

Pourtant, elle a dit : « J’ai affiché mon plus grand sourire et personne ne savait ce que je traversais. » Elle a poursuivi : « Une nuit, la paille qui a fait déborder le vase. Mon ex-mari m’a ramassée à la télé. Je n’avais même pas encore fini mon travail. Il était avec notre fils et sa mère. Il ne m’a pas parlé pendant tout le trajet quand je suis monté dans la voiture. Je suis rentré une fois à la maison. Il ne s’est même pas baissé pour m’aider quand il y avait mon fils, mes affaires, mon ordinateur et je portais des talons hauts. Je suis entré seul dans la maison avec mon bébé et je suis tombé. Un enfant de 3 ans a essayé de me relever. Mon cœur a piqué. »

« Dès que je suis entrée dans la maison, mon ex a commencé à me harceler, à utiliser la violence et les menaces. Cette nuit-là, j’ai décidé de mettre fin au mariage. J’ai choisi de m’en tenir à mon travail. Je vis avec mon fils et un de mes cousins. Ça m’a fait un peu mal. Parfois, quand je revenais, je trouvais la porte fermée, ou ils ne me donnaient pas à manger. »

Chaque fois que mon fils urine, on m’appelle après le travail pour venir m’occuper de lui. Finalement, son père l’a ramené et j’ai dû accepter la situation. Moi, parfois je dors dans la voiture au milieu de la cour de la maison parce qu’ils ne veulent pas m’ouvrir la porte. »