Au Maroc, des habitants entre crainte d’une réplique et attente de l’aide humanitaire
À une soixantaine de kilomètres de Marrakech, non loin de l’épicentre du séisme qui a frappé la région, la ville de Moulay Brahim déplore de nombreux morts. Sur place, les habitants qui ont quitté leur maison vivent au rythme de l’aide humanitaire, tout en craignant que la terre tremble à nouveau.
Comme beaucoup d’autres, la petite commune rurale de Moulay Brahim a payé un lourd tribut lors du séisme qui a frappé le Maroc, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, avec au moins 29 personnes ayant perdu la vie et toujours des dizaines qui n’ont pas été retrouvées.
La population est désespérée et vit dorénavant au jour le jour, dans la crainte d’une réplique et dans l’attente de l’aide humanitaire qui tarde à arriver.
« Nous vivons une situation catastrophique. On dort dans le froid, à tel point que nous nous sommes réveillés avec nos couvertures humides. Il n’y a ni tente, ni endroit où s’abriter et on a peur qu’il y ait une nouvelle réplique », témoigne Fatima, une habitante de Moulay Brahim.
SSD