AFFAIRE NEGREIRA: DES RÉVÉLATIONS ACCABLANTES POUR LAPORTA ET LE BARÇA
L’étau se resserre autour du Barça. Le club est au centre de l’attention en Espagne en raison de l’affaire Negreira, dans laquelle le club catalan est soupçonné d’avoir versé plus de 7 millions d’euros à José Maria Enriquez Negreira, l’ancien vice-président du comité technique d’arbitrage espagnol. Si Joan Laporta a affirmé que son club n’avait « jamais acheté d’arbitre », El Mundo et la Cadena Ser font des révélations fracassantes ce mardi.
Les deux médias espagnols rapportent que Sandro Rosell, ancien vice-président du club catalan lors du premier mandat de Joan Laporta à la tête du Barça, aurait informé le conseil d’administration des versements à l’attention de José Maria Enriquez Negreira. « Nous avons payé en légitime défense », aurait-il dit, selon le journaliste Manu Carreño dans l’émission El Larguero.
Lors de l’arrivée de Joan Laporta pour son premier mandat en 2003, Sandro Rosell aurait mis les choses au clair, tout en rappelant que cet arrangement est un héritage de l’ère Gaspart (le prédécesseur de Laporta, ndlr). « Si nous voulons qu’ils continuent à nous respecter, nous devons continuer à payer. »
À cinq jours du Clasico entre le Barça et le Real, sans doute décisif pour le titre en Liga, l’affaire Negreira est en train de polluer le pays. Pour Javier Tebas, le football espagnol vit le pire moment de son histoire après l’inculpation du Barça pour corruption « Il y a des paiements reconnus par Barcelone au vice-président de la CTA, c’est quelque chose d’anormal, a déclaré Tebas à la chaîne Movistar Vamos. C’est clair que ça génère des tensions. La réputation de notre football est en jeu. J’ai honte. Nous n’avons aucune explication de la part de Barcelone. »