Bac 2023 : Un élève pris en flagrant délit de tricherie, le surveillant raconte ce qui s’est passé
Hier, mardi, dans l’après midi, un candidat au Bac 2023 a été pris la main dans le sac en train de tricher lors des aux épreuves de philosophie, au Lycée Amath Dansokho ex Lycée Ouakam, peut confirmer SeneNews. Candidat au jury 1789 de la salle B3, le candidat dont nous tairons le nom a proféré des injures au surveillant avant de le menacer. Il sera conduit à la brigade de la gendarmerie par un élément des forces de l’ordre venu sécuriser les lieux.
Les membres de l’administration ont fait le déplacement jusque dans la salle rien que pour calmer le candidat et lui demander de quitter le centre d’examen en toute quiétude mais ont été obligés de l’envoyer à la gendarmerie à cause de son attitude.
Selon l’un des responsables du centre, cette situation pouvait être gérer en interne, si l’élève avait eu un bon comportement envers son surveillant. Mais le candidat, pris pour avoir bravé l’interdiction d’utiliser un téléphone, a ensuite menacé de brûler l’école si jamais son téléphone n’est pas restitué.
Ce mercredi, tout semble revenu à la normale. Lors de notre passage, certains candidats étaient encore dans les salles pour les épreuves de Français. Mais d’autres ont fini et profitaient de la tranquillité des lieux pour réviser dans la cour.
Selon les témoignages recueillis, le jeune a insisté pour se rendre aux toilettes pour des besoins naturels. Le surveillant, qui au début n’a pas été coopératif, a fini par céder. Cependant, il a demandé à un autre surveillant d’accompagner le candidat, vu ses nombreux déplacements. Nourri par des soupçons, le surveillant dans la salle a redoublé de vigilance sur le candidat. Une fois de retour, le surveillant qui a ordonné son collègue d’accompagner l’élève, a trouvé le comportement de ce dernier très suspect. C’est ainsi qu’il a découvert qu’il utilisait son téléphone.
Le témoignage du surveillant
Interpellé par la presse après les bruits de couloirs, le surveillant sous anonymat, a donné sa version des faits. « Vu l’insistance du candidat, j’ai demandé à un surveillant de l’accompagner aux toilettes. C’est une fois de retour dans la classe en pleine épreuve que j’ai vu que le comportement de l’élève a changé. Je me suis approché de lui en toute discrétion. J’ai finalement découvert que dans une de ses poches il détenait un téléphone portable », a laissé entendre le surveillant de la salle sous anonymat.
Une découverte qui a fait perdre les plombs au candidat des épreuves de philosophie au centre Amath Dansokho de Ouakam. Le surveillant s’est approché de l’élève discrètement en lui proposant de lui remettre le téléphone portable, car dans les centres d’examens, les téléphones sont interdits.
« A la découverte du téléphone, en toute discrétion, j’ai fait comprendre au candidat que les moyens de communications sont interdits dans les centres. Mais c’est lui qui a informé les autres candidats par sa manière de parler. Car il a crié sur moi en me disant que le téléphone lui servait à se renseigner sur le temps. Il disait qu’il s’en servait pour regarder l’heure. Une fois qu’il m’a remis le téléphone, j’ai vu qu’il était éteint et protégé par un mot de passe. Je l’ai ordonné de déverrouiller pour consulter s’il a effectivement utilisé le cellulaire. A ma grande surprise, un message est tombé quand je regardais et j’ai découvert le contenu de sa discussion avec un autre sur les épreuves de philosophie. Le gars lui demandait de lui faire signe », a poursuivi le surveillant.
Une découverte qui a permis au surveillant de collecter plus d’infos sur l’interlocuteur. Car une fois le téléphone allumé, le gars n’a pas hésité à rappeler le candidat.
« Malgré la situation, le candidat a repris son téléphone pour discuter avec le gars devant moi. Mais la situation a débordé quand il m’a dit qu’il n’allait pas me remettre le téléphone. Devant les candidats, il m’a insulté avant de faire des menaces. N’eu été les candidats, il allait s’attaquer à moi. J’ai informé le coordonnateur des surveillants avant d’interpeller le président du jury », a conclu le surveillant de la salle B3.