Dossier Sweet Beauty : Ousmane Sonko perd la manche suprême
Renvoyé par le Doyen des juges devant la chambre criminelle, Ousmane Sonko, qui est accusé de viol et menaces de mort par la masseuse Adji Sarr, avait saisi la chambre d’accusation de la Cour d’appel avec l’espoir d’obtenir l’annulation de l’ordonnance visée.
Le 21 février, considérant sa requête irrecevable, la chambre d’accusation avait débouté le président de Pastef. Les avocats de ce dernier avaient alors saisi la Cour suprême pour contester cette décision.
La plus haute juridiction qui a statué sur la requête de la défense de Sonko a déclaré irrecevable le recours des avocats du leader de Pastef, informe Les Echos.
La Cour suprême qui s’est seulement limitée aux questions de forme pour rendre sa décision, a clairement indiqué que les conseils de Sonko ne pouvaient pas un recours par rapport à cette ordonnance de renvoi et que la Chambre d’accusation a bien raison de ne pas statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats.