Fast-track justice : Ousmane Sonko face à une nouvelle bataille judiciaire
Le procès Prodac fait toujours l’actualité et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Un procès en diffamation qui oppose Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang qui a décidé d’interjeter appel. Cette décision a été prise même si le leader de Pastef-Les Patriotes a été condamné à 2 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 200 millions F Cfa. Le procès en appel est fixé pour le 17 avril prochain, ce qui est surprenant pour le journaliste-chroniqueur Pape Alé Niang.
En effet, ce dernier s’est ému de la rapidité avec laquelle le procès en appel a été fixé. Il affirme que cela est du jamais vu dans les annales judiciaires du pays. Selon lui, cela révèle une autre volonté cachée mais connue de tous, celle de rendre inéligible Sonko. Cette démarche semble être une atteinte à la démocratie et Pape Alé Niang le souligne avec force.
Il est vrai que le procès Prodac a été mis en mouvement par un turbo compresseur. Tout a été en mode fast track en première instance et cela a permis de condamner Ousmane Sonko en quelques quarts d’heure seulement. L’acte de jugement est sorti en quelques heures et l’appel a été introduit aussitôt. Cette rapidité peut être perçue comme un manque de sérénité et de rigueur dans la procédure.
Pourtant, un procès en appel doit normalement être plus long et plus complexe que le premier procès. Cela permet d’analyser avec plus de rigueur les éléments du dossier et de rendre une décision plus juste et plus équitable. Or, dans cette affaire, le procès en appel a été fixé très rapidement et cela pourrait altérer la crédibilité de la justice.