3ème candidature : Quand Ismaïla Madior Fall vserse dans le »wax waxeet »
On est bien loin des propos tenus entre le référendum de 2016 et la présidentielle de février 2019. En effet, Ismaïla Madior Fall qui soutenait urbi et orbi que le Président Macky Sall ne saurait et ne pouvait se présenter en 2024 pour une troisième candidature, a fin de ravaler ses vomissures. Répondant à la pléiade de professeurs qui continuent de défendre que le Président Sall termine en 2024, M. Fall, actuel ministre de la justice a fait savoir qu’il «faisait partie des gens qui pensait que le présent Abdoulaye Wade ne devait pas être candidat.» A ce propos, il a soutenu ceci : «j’avais un argumentaire simple : Je disais, qu’il l’a déclaré et la parole du président est importante. Mais le conseil constitutionnel m’a répondu en disant que la parole présidentielle n’est pas une source de droit et que la constitution de 2001 exclut le premier mandat. Ce ne sont ni les débatteurs, ni les journalistes qui ont autorité sur la question, la candidature, c’est l’affaire du Conseil constitutionnel. Quelle que soit sa décision, il faut se plier à cette institution judiciaire.» Clamant que la candidature du Président Macky Sall ne dépend de qui que ce soit, à l’en croire, «le président est élu pour un mandat de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Cette disposition s’applique au mandat en cours.» De ce point de vue, il a rappelé le référendum de 2016 et précise que le Conseil constitutionnel a enlevé la disposition et dira que «le mandat en cours échappe à la loi nouvelle»
Abdoulaye Mbow